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Les effets néfastes de la pandémie sur les personnes aphasiques

- 3e édition de la campagne Mon deuxième premier mot -



Montréal, 27 janvier 2021 - Le 1er février prochain marquera le lancement de la 3e édition de la campagne nationale de sensibilisation Mon deuxième premier mot, une campagne pensée et orchestrée par Aphasie Québec - Le réseau, en collaboration avec l'APAMCQ. L’objectif? Mettre en lumière ce trouble du langage, trop peu connu, provoqué par un accident vasculaire cérébrale (AVC), une tumeur au cerveau ou un traumatisme crânien.

Depuis le début de la pandémie, il y a presque un an, l’impact des mesures de confinement tel que le port du masque et l’obligation de limiter ses contacts à la bulle familiale ont de multiples répercussions sur chacun d’entre nous. Mais qu’en est-il des personnes aphasiques?

 

Voici les observations faites par les intervenants et intervenantes de nos associations :

  • La perte de leur cercle social (partage d'expériences entre personnes aphasiques) a un impact crucial sur l’amélioration et la conservation des acquis de communication.

  • L’isolement des personnes aphasiques est encore plus lourd en raison de la diminution significative des activités en présence qui sont habituellement offertes par les organismes.

  • Il est essentiel pour les personnes aphasiques d’avoir l’assistance constante d’un proche pour participer à des appels vidéo-conférence.

  • On observe une importante diminution des progrès en communication lors des ateliers virtuels.

  • Le port du masque est particulièrement handicapant pour une personne aphasique parce qu’elle perd le contact visuel du mouvement des lèvres lorsqu’elle tente de communiquer avec les autres.

  • Si ces personnes arrêtaient de mettre en pratique ce qu'ils ont appris, la perte des stimuli entraîne la perte des acquis.

Qu’est-ce que l’aphasie, concrètement?

On parle rarement des conséquences comme l'aphasie qui se manifeste suite à une lésion dans une zone du cerveau associée au langage. Imaginez tenter de vous exprimer, mais sans pouvoir trouver les mots et les prononcer. C’est pourtant la réalité de plus de 20 000 Québécois de tout âge qui souffrent d’aphasie.


« On se sent comme dans une cave, on entend sa voix comme dans un précipice. On a peur des gens, on ne veut plus sortir seul ». (L.M) - témoignage recueilli dans le guide Vous connaissez une personne aphasique?


Dû au manque de sensibilisation et d’informations sur l’aphasie, on croit souvent à tort que les personnes aphasiques sont intoxiquées ou ont un problème de santé mentale. Une triste réalité qui se doit d’être changée!


À propos d’Aphasie Québec - Le réseau

Aphasie Québec – Le réseau a pour mission de soutenir, représenter et participer à l’amélioration de la qualité de vie des personnes aphasiques et de leurs proches aidants. Pour ce faire, le réseau regroupe 14 associations qui offrent des services à cette clientèle afin de stimuler la communication et briser l’isolement causé par ce trouble. Aphasie Québec - Le réseau favorise la consolidation du travail des associations membres.

Participez à la campagne Mon deuxième premier mot soit en faisant un don, en misant sur les lots de l’encan virtuel et en faisant rayonner la cause de l’aphasie sur les médias sociaux.



SOURCE

Relations de presse et demandes d'entrevues :

Vanessa Bourdeau

514 923-2619 | vanessa@commeres.ca

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