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Twitter : le BlackBerry des réseaux sociaux

Ce réseau social est-il encore d’actualité? On ne tournera pas trop autour du pot; la réponse est oui... Et non.


Il n’y a pas si longtemps Twitter était innovateur et différent. Aujourd’hui, il nous laisse beaucoup plus indifférents. Mais comme le fameux cellulaire BlackBerry des années 2000, il revient tranquillement. Il n’est pas le plus fort, mais il est toujours là. On le trouve utile lorsqu’il y a une panne sur Facebook et Instagram (comme on a connu récemment) pour subvenir à notre dose quotidienne de médias sociaux, mais pour monsieur et madame Tout-le-Monde, le petit oiseau bleu est une espèce en voie de disparition.


On va faire un petit sondage à main levée! Qui connaît quelqu’un qui utilise quotidiennement Twitter?


(Insérer ici un petit son de criquet)


Ouin, OK… On essaye autre chose… Lève la main alors si tu connais quelqu’un qui a l’application dans son téléphone!


Pas plus une réussite hein? En fait c’est simple, au Québec et au Canada, les utilisateurs de la plateforme sont majoritairement des journalistes, des politiciens et des compagnies.



Un fil d’actualité


Aujourd’hui, on s’en sert principalement comme fil d’actualité. Rappelons-nous au début de la pandémie, François Legault envoyait un message sur Twitter quelques minutes avant ses points de presse pour informer la population. Le tweet était alors rapporté par les journalistes dans les médias à la télé, à la radio et sur leurs médias sociaux. Par la suite, c’est en voulant s’adresser à la population, et non seulement aux journalistes, que le gouvernement a commencé à publier un message sur sa page Facebook en même temps.


Pour un journaliste, c’est le rêve! Si on couvre les sports, on peut suivre tous les journalistes sportifs et les équipes sportives de la Terre et on est informé régulièrement de ce qui se passe sur la planète sport. C’est d’ailleurs là que l’on trouve la plupart des scoops sur les transactions, les signatures et les ventes. Une vraie mine d’or!



On l’ajoute au budget ou non?


La question à 1 000 piastres! Est-ce rentable d’investir du temps et de l’argent sur un compte Twitter pour faire des ventes et pour augmenter sa notoriété? Et bien, non. Sauf si on s’appelle Hydro-Québec et qu’on se permet de réagir de façon passive-agressive aux mauvais commentaires et que ça devient viral.


Doit-on absolument placer Twitter dans la dernière rangée au fond de l’autobus des réseaux sociaux? Non plus. La plateforme permet de faire une veille sur ses concurrents (s’ils y sont présents) et de rester connecté sur le marché. L’un de ses avantages est de pouvoir s’en servir comme lien pour augmenter le trafic de son site Web, en invitant les gens à aller lire un article par exemple. Un autre point positif, tout comme LinkedIn, les publications restent un certain temps sur le fil d’actualité, on peut régulièrement voir des publications qui datent de deux ou trois jours. La durée de vie d’un tweet est un peu plus longue! C’est intéressant.



Pour monsieur et madame Tout-le-Monde, ça sert à quoi?


On peut encore commencer des mouvements viraux comme on le voit présentement avec les drapeaux rouges 🚩 (aka le red flag). On se souvient de son utilité lors du mouvement #MeToo. D’ailleurs, si on recule dans le temps, c’est Twitter qui a popularisé le fameux #hashtag# qui a ensuite été repris par les autres plateformes. Aux États-Unis, les amateurs de l’ancien président Donald Trump avaient à peu près tous l’application. Pour les amateurs de pool de hockey, de football ou de tout autre sport, on peut aussi y retrouver les plus récentes informations concernant son équipe.



En conclusion, ce réseau social reste utile, mais pour des besoins précis et spécifiques. Aujourd’hui, c’est beaucoup plus un fil de nouvelles, mais il ne faut pas oublier qu’il y a quand même plus de 190 millions d’utilisateurs quotidiens à travers le monde.


Oups, on a essayé d’être concis, mais on a quand même dépassé les 280 caractères...



Écrit par : Simon René 📝


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